Thèmes

Réfugiés dans l'agriculture

Programmes

Depuis 2022, le programme occupation visant des tâches simples est suspendu. En effet, la demande agricole est supérieure aux heures que l'AJAM et ses réfugiés peuvent fournir.


Les aides par les réfugiés actuels se poursuivent dès lors via des emplois occasionnels, payés à l'heure et selon le montant du contrat type de travail agricole. Pour se faire, vous pouvez effectuer votre demande via le formulaire de demande pour emploi de réfugiés sous le lien suivant.

https://www.agrijura.ch/cja/themes/refugies/formul...

Programme d'insertion vers des emplois agricoles

L’AJAM, la Fondation rurale interjurassienne, le collectif Terre d’accueil et AgriJura ont travaillé à la mise en place d’un programme d’insertion « Palier 2 », destiné aux personnes issues de la migration. Alors que le programme d’intégration et d’occupation mené depuis 2016 se limite aux tâches non lucratives, le Palier 2 concerne des emplois dans l’agriculture accompagnés d’objectifs de formation. Il vise par conséquent l’insertion professionnelle, même à temps partiel.

Les objectifs de formation pratique sont à acquérir chez l’employeur. L’implication de la FRI offrira une formation de base permettant aux migrants-participants d’acquérir des connaissances fondamentales dans quatre modules différents, afin d’assurer une certaine autonomie dans les tâches confiées.

La formation, en emploi et répartie en deux cycles de 6 mois par an, portera sur 4 modules de trois jours chacun, à raison de deux modules par semestre. Chaque module porte sur un domaine spécifique à savoir la production végétale, la mécanisation légère, la production animale et l’entretien des locaux et des équipements. Un cours spécifique supplémentaire de 3 jours pour la conduite du tracteur et l’utilisation de machines sera proposé en option, seulement aux participants concernés par ces utilisations.

Les conditions d’engagement sont de minimum 6 mois dont 3 (ou 2x3 si l’engagement porte sur deux semestres) sous le régime « formation » qui prévoit une rétribution de 1250 fr. brut par mois à 100%. Cette rétribution tient compte des absences pour la formation, de l’intégration professionnelle par l’employeur et des frais de formation. Au terme du régime « formation », l’intégralité des conditions du CTT s’appliqueront pleinement. A noter que l’embauche à temps partiel (min. 50%) est envisageable et que les participants ne doivent pas obligatoirement être logés sur place.

Les exploitations agricoles intéressées à intégrer une personne migrante comme main-d’œuvre pour une période de 6 mois voire davantage, peuvent s’annoncer auprès d’AgriJura par mail à info@agrijura.ch. Le lancement du Palier 2 dépendra du nombre d’exploitations agricoles intéressées.

Présentation du programme

Intégrer les réfugiés via l’agriculture et créer des passerelles vers la vie active. Avec l’appui des services de l’économie rurale ainsi que de l’économie et de l’emploi, l’Association jurassienne d'accueil des migrants (AJAM) et AgriJura mènent conjointement un programme d’occupation et d’intégration auquel les réfugiés peuvent participer de manière volontaire.Lancé en 2016, ce programme est reconduit pour sa 2e saison en 2017.

Actuellement 880 réfugiés reconnus (permis B) et personnes admises à titre provisoire (permis F) y compris les personnes en attente d’une décision (permis N) sont attribués au canton du Jura par la Confédération. Les quelques 170 personnes admises provisoirement (permis F) ne peuvent être renvoyées dans leur pays. Près de 90% de ces personnes vont s’installer durablement en Suisse. Il est souvent très difficile pour ces personnes de donner un nouveau sens à leur vie et de s’intégrer dans notre communauté. L’Association jurassienne d’accueil des migrants (AJAM) s’efforce par conséquent, dans la mesure de ses moyens, de proposer différentes activités d’occupation, cependant encore insuffisantes. D’où l’intérêt de l’intégration via l’agriculture.

Tâches ciblées

Les tâches admises dans le cadre de ce programme-pilote visent à ne pas créer pas de distorsions puisqu’elles se limiteront à des activités non lucratives, à savoir l’arrachage manuel de plantes indésirables telles que les rumex ou les chardons, la lutte contre les campagnols ou accessoirement l’entretien autour des fermes.

Afin de faciliter l’intégration, le nombre de participants est limité à quatre personnes par exploitation, en même temps. Les réfugiés sont mis à disposition des familles paysannes en fonction de l’intérêt qu’ils portent à ce programme et de leur nombre. Les participants ne perçoivent aucune rémunération mais un supplément d’intégration, à charge de l’agriculteur, qui complète le montant d’assistance auquel peut prétendre chaque réfugié.

Partenariat gagnant-gagnant

L’AJAM effectue un suivi des activités sur les exploitations afin que le programme soit appliqué en bonne et due forme. De leur côté, les exploitations agricoles veillent à l’intégration sociale et active des réfugiés en contribuant à leurs connaissances linguistiques et en leur offrant une situation active et valorisante. L’AJAM et AgriJura entretiennent ce partenariat gagnant-gagnant au service à la fois de l’intégration et de l’environnement, s’agissant de tâches agricoles directement en lien avec la nature.

Les exploitations intéressées sont priées de remplir le formulaire en ligne (lien ci-dessus) afin d’enregistrer leur souhait de participer à ce programme. L’AJAM et AgriJura s’efforcent de répondre aux sollicitations dans la mesure de leurs moyens et disponibilités.

En savoir plus